JLAR  1999

 

 

 

Sommaire

 

SESSION POSTERS PLACE DE L’ANESTHESIE ET DE LA CHIRURGIE EN ONCOLOGIE PEDIATRIQUE

Auteurs : S Fialip*, B Marciniak*, A Hébrard*, M Bonnevalle**, B Nelken***, P Scherpereel*.

* DARC 2, ** Clinique de Chirurgie Pédiatrique, *** Clinique de Pédiatrie ;
CH & U 59037 LILLE , France

Introduction:

L’anesthésie réanimation et la chirurgie pédiatrique sont impliquées dans le diagnostic et le traitement des pathologies malignes de l’enfant. La place de ces disciplines est envisagée dans une étude rétrospective sur 7 ans.

Matériels et méthode:
Tous les patients ayant bénéficiés de 1989 à1996 de la réalisation d’un geste au bloc opératoire, dans le cadre de la prise en charge de leur pathologie maligne, ont été inclus. Les gestes réalisés, les caractéristiques préopératoires et les événements peropératoires ont été relevés.

Resultats:
444 patients ont été inclus, 942 anesthésies et 1197 gestes ont été étudiés. La pathologie tumorale était solide dans 38% des cas (1/3 neuroblastomes, 1/4 nephroblastomes, 1/4 sarcomes).

Tumeur

Chirurgie

Radiologie

Biopsies

Accès veineux

Solide

20%

3%

18%

13%

Hémato

4%

1%

9%

32%

Tableau l : Gestes réalisés en fonction de la nature de la tumeur.

Une difficulté prévisible a été retrouvée dans 40% des cas, Six (0,5%) arrêts cardiaques ont été observés, la moitié lors de la pose d’un accès veineux central ou d’une biopsie (dont 1 décès) et la moitié durant la chirurgie (2 décès).

Discussion :
    L’anesthésie et la chirurgie occupent une place différente selon la nature de la tumeur, son stade et selon le protocole utilisé (1). Quelque soient les gestes réalisés, il existe toujours un risque important du autant aux localisations anatomiques qu’à l’atteinte des fonctions vitales par le processus néoplasiques ou la chimiothérapie (2).

Conclusion :
La place de l’anesthésie et de la chirurgie dans l’oncologie pédiatrique est en constante évolution du fait des progrès des thérapeutiques médicales. Même si la chirurgie d’exérèse est moins souvent réalisée, les autres gestes réalisés demeurent inévitables et nécessitent une évaluation et une prise en charge particulières.

Références:

  1. Haase & coll. Pediatr. Surg. 1995; 30: 289-295
  2. Ferrari Anesthesiology 1990 ; 72: 991-995